| Titre : | Étude de l’étiologie bactérienne des diarrhées néonatales chez les chamelons (Camelus dromedarius) au Maroc |
| Auteurs : | ABDERAHIM HISSEIN Abderahim, Auteur ; EL BERBRI Ikhlass, Auteur ; ADNANE Anass, Auteur |
| Type de document : | texte imprimé |
| Editeur : | Rabat : IAV Hassan II, 2025 |
| Format : | 128 |
| Langues: | Français |
| Mots-clés: | diarrhées néonatales ; chamelon (Camelus dromedarius) ; Escherichia coli ; antibiorésistance ; Maroc. |
| Résumé : |
Les diarrhées néonatales chez le chamelon représentent un syndrome multifactoriel à fort impact sanitaire et économique. Cette étude vise à évaluer leur prévalence au Maroc, à identifier les principales étiologies bactériennes impliquées et à caractériser leur profil de sensibilité aux antibiotiques. L’enquête a été menée sur deux campagnes d’échantillonnage (2024 et 2025), incluant 292 chamelons issus de 11 élevages dont 99 diarrhéiques. Une approche épidémiologique et bactériologique a été déployée, combinant l’analyse des facteurs de risque (âge, période, élevage, région, sexe) avec l’isolement bactérien. L’identification des bactéries et l’étude des profils de résistance aux antibiotiques ont été réalisées selon les recommandations du CASFM et du CLSI.
La prévalence globale des diarrhées néonatales a été de 33,9%, avec une hausse marquée en 2025 (66,3%) comparée à 2024 (19,7%). Les facteurs significativement associés à la survenue des diarrhées incluent l’âge (inferieure 3 mois, avec un pic entre 0–15 jours) et l’élevage, tandis que le sexe et la région ne montrent pas d’influence significative. Sur 62 échantillons analysés, 83 bactéries ont été isolées, dont principalement Listeria monocytogenes (48,39%) et Escherichia coli (37,09%). D’autres bactéries d’intérêt en santé publique et animale ont également été identifiées, telles que Klebsiella pneumoniae, Aeromonas hydrophila et Enterobacter cloacae. Les profils de sensibilité ont révélé une antibiorésistance préoccupante : E. coli a montré une forte résistance à l’amoxicilline-acide clavulanique (86,96%), à la gentamicine (82,61%) et à la tétracycline (69,57%), tandis que L. monocytogenes était résistante à 100% vis-à-vis sept antibiotiques sur un panel de 11 antibiotiques ; à savoir : la gentamicine, la pénicilline, l’ampicilline, l’amoxicilline acide clavulanique, l’association triméthoprime-sulfaméthoxazole, la marbofloxacine et l’enrofloxacine. L’étude montre l’importance des diarrhées néonatales chez le chamelon dans les élevages, ainsi que la prédominance de certaines bactéries pathogènes associées à des profils de multirésistance préoccupants. Ces résultats soulignent la nécessité d’adopter une approche intégrée de gestion des diarrhées : amélioration de la biosécurité, diagnostic précoce, traitement raisonné et gestion de l’antibiorésistance. Cette approche est essentielle pour limiter les pertes, préserver la santé animale et réduire les risques pour la santé publique dans une perspective « One Health ». |
| En ligne : | http://10.2.0.27/PDF_CDA/uploads/PDF/ABDERAHIM_HISSEIN_Abderahim_2025.pdf |
Exemplaires (1)
| Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
|---|---|---|---|---|---|
| 200041772 | 10599 | Support papier | Salle des thèses/PFE (RDC) | Docteur vétérinaire | Consultation sur place Exclu du prêt |
