Titre : | Étude critique du process de dessalement mobile pour l'amélioration de la productivité et de la qualité de l'eau |
Auteurs : | RHIOUS Nouhaila, Auteur ; BORJI Abdelali, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Rabat : IAV Hassan II, 2025 |
Format : | 156 |
Langues: | Français |
Mots-clés: | OCP Green Water ; eau de mer ; performance ; qualité ; économie d’eau ; filtres multimédias ; surdosage ; sous-dosage ; économie circulaire ; impact environnemental. |
Résumé : |
Ce projet de fin d’études a été réalisé au sein de l’unité mobile de dessalement IONEX, exploitée par OCP Green Water à Jorf Lasfar. Il a porté sur l’étude critique du process de dessalement d’eau de mer dans le but d’améliorer à la fois la performance de production et la qualité de l’eau dessalée, tout en intégrant une dimension durable et économique. En effet, l’analyse initiale du processus a mis en évidence une problématique majeure : le déficit budgétaire persistant, qui s’élève à 3,04 DH/m³ hors TVA et environ 4,2 DH/m³ avec TVA. Cela signifie que chaque mètre cube d’eau dessalée génère une perte nette pour l’entreprise, en raison d’un coût de production unitaire trop élevé. Cette situation compromet la rentabilité à long terme et justifie pleinement la mise en œuvre d’une démarche d’optimisation.La méthodologie adoptée repose sur l’approche DMAIC (Définir, Mesurer, Analyser, Améliorer, Contrôler), outil central de l’amélioration continue. Elle a permis de structurer l’analyse du processus de dessalement et d’identifier les leviers d’optimisation prioritaires. Dans le cadre de l’amélioration de la performance du procédé, deux solutions ont été proposées et mises en œuvre. La première a porté sur l’optimisation des conditions de rétrolavage des filtres multimédias, en ajustant les paramètres de débit et de durée. Cette action a permis une amélioration notable du taux de rendement synthétique (TRS), passant de 67 % à 80 %, ce qui s’est traduit par une augmentation du chiffre d’affaires estimée à 11,96 millions de dirhams par an, ainsi qu’une économie d’eau filtrée de 2,39 millions de m³ par an. La seconde solution concerne l’utilisation de la saumure comme fluide de rétrolavage, dans une logique d’économie circulaire. Cette approche durable permet de valoriser un sous-produit interne, tout en réduisant la consommation d’eau. Elle a permis une économie de 730 000 m³ d’eau par an et une augmentation du chiffre d’affaires estimée à 4,23 millions de dirhams par an, tout en contribuant à la réduction de l’impact environnemental du site.Dans le cadre de l’amélioration de la qualité de l’eau dessalée, une étude critique des doses chimiques appliquées a été menée. Cette analyse a révélé plusieurs cas de surdosage et de sous-dosage, pouvant affecter la performance du système et la qualité du perméat. Des ajustements ont alors été proposés, permettant l’optimisation des dosages et aboutissant à une amélioration significative de la qualité de l’eau produite, notamment par la réduction de la conductivité.
À travers ce travail, il a été démontré qu’une optimisation ciblée du procédé permet non seulement de répondre aux exigences de performance et de qualité, mais aussi de contribuer à la durabilité économique et environnementale du système, tout en s’attaquant aux sources du déficit économique identifié. |
En ligne : | http://10.2.0.27/PDF_CDA/uploads/PDF/RHIOUS_Nouhaila_2025.pdf |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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200041767 | 10594 | Support papier | Salle des thèses/PFE (RDC) | Ingénieur en industrie agro-alimentaires | Consultation sur place Exclu du prêt |