Titre : | Gestion et valorisation des saumures de dessalement et de déminéralisation : Analyse comparative et application à la nappe de Chtouka |
Auteurs : | EN-NAIJA Btissame, Auteur ; TAZI Fatima Zahra, Auteur ; EL KHOUMSI Wafae, Auteur ; RAMDI Ayoub, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Rabat : IAV Hassan II, 2025 |
Format : | 159 |
Langues: | Français |
Mots-clés: | Saumure ; Déminéralisation ; Gestion ; Benchmark ; Valorisation agricole ; Chtouka Aït Baha |
Résumé : |
Dans un contexte de raréfaction des ressources hydriques conventionnelles et de salinisation croissante des eaux souterraines, la région de Chtouka Aït Baha pôle stratégique de l’agriculture marocaine fait face à de fortes pressions environnementales. Pour répondre à la baisse des ressources en eau de surface et à la dégradation des nappes, plusieurs exploitants agricoles ont recours à des unités de déminéralisation (osmose inverse) pour produire une eau d'irrigation de qualité. Ce recours croissant engendre toutefois un sous-produit problématique : la saumure. Mal gérée, cette dernière peut provoquer la salinisation des sols, la contamination des nappes phréatiques et la perte de biodiversité.
La problématique centrale de ce travail repose donc sur l'absence de stratégies locales adaptées pour la gestion durable des saumures générées par les unités de déminéralisation agricoles, ainsi que sur le manque de sensibilisation des acteurs locaux. La méthodologie adoptée repose sur une approche multicritère à travers la méthode AHP (Analytic Hierarchy Process), combinée à un benchmark international des techniques de gestion (élimination, minimisation et valorisation). L’étude a également intégré des visites de terrain auprès de plusieurs exploitations agricoles dans la région de Chtouka Aït Baha, la collecte d’échantillons, ainsi qu’une caractérisation physico-chimique des rejets. L'évaluation a pris en compte des critères techniques, économiques et environnementaux pour classer les différentes solutions disponibles. Les résultats des enquêtes révèlent qu’à partir de 2020, on observe une expansion notable des stations de déminéralisation dans la région de Chtouka Aït Baha, motivée par deux facteurs majeurs : l’intrusion marine dans les exploitations situées à proximité du littoral, et la culture de la myrtille, plante exigeante vis-à-vis de la qualité de l’eau et particulièrement sensible à la salinité. L’analyse multicritère a montré que la valorisation agricole constitue l’option la plus prometteuse dans le contexte local, notamment dans les zones dépourvues d’infrastructures de rejet. L’irrigation de cultures halophytes comme le quinoa ou l’atriplex, ainsi que l’élevage du tilapia en système contrôlé avec saumure diluée, apparaissent comme des solutions viables et durables. D’autres pratiques observées sur le terrain telles que l’osmose inverse à double étage ou le mélange de la saumure avec d’autres effluents restent marginales mais témoignent d’un intérêt croissant pour des approches intégrées. |
En ligne : | http://10.2.0.27/PDF_CDA/uploads/PDF/EN-NAIJA_TAZI_2025.pdf |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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200041725 | 10553 | Support papier | Salle des thèses/PFE (RDC) | Ingénieur rural | Consultation sur place Exclu du prêt |