Titre : | Évaluation du niveau de biosécurité dans des ateliers d'engraissement bovin dans la région de Doukkala |
Auteurs : | ATTOUMI Soufiane, Auteur ; LAABOURI Fatima Zahra, Auteur ; CHERIF Salah Eddine, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Rabat : IAV Hassan II, 2025 |
Format : | 141 |
Langues: | Français |
Mots-clés: | Biosécurité ; Bovin d'engraissement ; enquête ; Fiche ; El Jadida ; Doukkala |
Résumé : |
L’élevage bovin constitue depuis toujours un pilier essentiel de l’économie rurale. Toutefois, il est actuellement confronté à de nombreuses contraintes sanitaires, en grande partie liées au non-respect des mesures de biosécurité. Dans ce travail, nous avons évalué le niveau de biosécurité dans des ateliers d'engraissement bovin situés dans la région d’El Jadida, à l’aide d’une fiche d'enquête dédiée. L’enquête a été menée sur un échantillon de 50 élevages de tailles variées (grands, moyens et petits), répartis dans quatre zones de la région de Doukkala : Sebt Saiss, Sidi Abed, Sidi Smail et Zaouiat Saiss.
Les résultats ont révélé des disparités marquées du niveau de biosécurité selon la taille des exploitations. Les grands élevages affichent un niveau globalement satisfaisant : 90 % sont bien isolés, 95 % équipés d’installations complètes (désinfection, fosses, etc.) et 100 % appliquent la quarantaine des nouveaux animaux. Les registres de mouvements sont tenus (60 % mensuels, 40 % hebdomadaires), les livraisons d’aliments sont hebdomadaires dans 75 % des cas, et l’évacuation du fumier est systématique (100 %). Un espace d’isolement est présent dans 56 %, la désinfection du matériel dans 86 % et les fosses sécurisées dans 80 %. L’accès à une eau propre est assuré dans 87 % des cas, et le matériel d’alimentation désinfecté dans 90 %. Les élevages moyens présentent un niveau intermédiaire, avec 50 % correctement isolés et 40 % seulement tenant des registres de mouvements. La formation du personnel est quasi inexistante (95 %), tout comme le port de tenue spécifique (99 %). La quarantaine n’est pratiquée que dans 4 %, et l’isolement est partiel dans 70 %. Les dispositifs de désinfection manquent dans 80 %, les équipements sont partagés sans nettoyage dans 50 % et les bâtiments nettoyés irrégulièrement dans 65 %. Les petits élevages ont un niveau très faible, sans clôtures, ni contrôle des accès, ni station de désinfection. Les mouvements d’animaux ne sont pas enregistrés, la quarantaine et le suivi sanitaire sont inexistants. Le personnel familial est non formé, les animaux non identifiés, le matériel partagé sans désinfection et le fumier mal géré, sans aucun équipement d’hygiène disponible. La biosécurité est essentielle pour prévenir l’introduction et la propagation de maladies infectieuses au sein des élevages, en limitant les contacts avec des sources de contamination. Elle protège à la fois la santé animale et la santé publique en réduisant les risques de zoonoses et en assurant la qualité sanitaire des produits d’origine animale. En mettant en place des mesures simples et rigoureuses, elle contribue à la durabilité et à la rentabilité des exploitations. |
En ligne : | http://10.2.0.27/PDF_CDA/uploads/PDF/ATTOUMI_Soufiane_2025.pdf |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|---|
200041705 | 10534 | Support papier | Salle des thèses/PFE (RDC) | Docteur vétérinaire | Consultation sur place Exclu du prêt |