Titre : | Évaluation nutritionnelle du chat : Habitudes alimentaires et état corporel du chat sans foyer et vivant à domicile |
Auteurs : | ANIKED Samya, Auteur ; SGHIRI Abdelmalek, Auteur ; CHORFI Younes, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Rabat : IAV Hassan II, 2024 |
Format : | 189 |
Langues: | Français |
Mots-clés: | Chats ; chats à propriétaires ; chats errants ; alimentation ; nutrition ; état nutritionnel |
Résumé : |
Notre étude vise à documenter les pratiques alimentaires des chats domestiques et à explorer
les habitudes nutritionnelles des chats errants, tout en évaluant la nutrition de ces deux groupes pour formuler des recommandations visant à améliorer leur état nutritionnel et de bien-être. Pour atteindre ces objectifs, deux enquêtes ont été menées. La première concerne les propriétaires de 118 chats, dont 101 (85,6 %) ont été recrutés aux cliniques des animaux de compagnie et de reproduction de l’IAV Hassan II et dans des cliniques vétérinaires privées dans six villes du Maroc, puis 17 (14,4 %) en Italie à l’HUV de l’Université de Turin et dans deux cabinets vétérinaires privés. Cette enquête incluait également un examen général et une évaluation nutritionnelle des chats. La seconde enquête portait sur les chats errants dans les quartiers populaires de sept villes marocaines, avec la participation de 54 personnes. Les résultats révèlent que 88,1 % des propriétaires considèrent les chats comme des carnivores stricts, et 62,2 % leur fournissent le même type d’aliment chaque jour. Les aliments industriels dominent (99,1 %), seuls (46,6 %) ou associés à des préparations ménagères (52,5 %), avec une préférence pour les aliments secs combinés à des aliments humides (33,9 %). L’alimentation exclusivement ménagère est rare, avec un seul cas recensé (0,9 %). En termes de santé, 48,3 % des chats présentaient des anomalies cliniques à l’examen, dont 14 % jugés sains par leurs propriétaires. Par ailleurs, le score corporel (BCS) montre que 45,8 % des chats étaient en surpoids, 44,1 % en poids idéal et 10,2 % en sous-poids, avec des variations selon l’âge, le sexe et l’état de stérilisation. Concernant la perception du BCS, 51,7 % des propriétaires l'évaluaient correctement, 22 % le sous-estimaient et 26,3 % le surestimaient. Quant à la condition musculaire, 78,8 % des chats avaient un indice de 3, correspondant à une masse musculaire normale, 17 % présentaient une perte discrète de masse musculaire (indice 2), et 4,2 % une perte modérée (indice 1). Les bilans énergétiques ont été calculés uniquement chez cinq chats, les propriétaires ne mesurant pas les quantités d’alimentation dans les autres cas ; parmi eux, 40 % avaient un bilan énergétique négatif et 60 % un bilan positif. Ces résultats révèlent également des disparités entre les deux pays étudiés. En effet, pour le BCS, on observe une tendance plus élevée de surpoids en Italie (52,9 %) qu'au Maroc, où les pourcentages de chats en surpoids et en poids idéal sont équivalents (44,6 %). En plus, bien que la majorité des chats dans les deux pays aient une condition musculaire normale (79,2 % au Maroc et 76,5 % en Italie), l’amyotrophie modérée est plus fréquente au Maroc (4,9 %) qu’en Italie (0 %). La deuxième enquête estime une population de 1 045 chats errants dans les quartiers étudiés, avec une majorité d’adultes (69,5 %). Les femmes au foyer et les jeunes sont les principaux responsables de l’alimentation des chats de cette catégorie (55,6 % chacun), privilégiant l’alimentation industrielle (77,5 %). Contrairement aux chats domestiques, la plupart des participants (51,9 %) jugeaient ces chats comme étant en sous-poids, 44,4 % les considéraient en poids idéal, et 3,7 % les estimaient en surpoids. Ces résultats mettent en évidence des disparités importantes entre les chats domestiques et errants, en termes d’alimentation et d’état de santé. Ils soulignent la nécessité d'éduquer les propriétaires sur les besoins spécifiques des chats pour éviter le surpoids, tout en proposant des solutions pour les chats errants, comme les programmes de stérilisation et l'accès à une alimentation plus équilibrée. Des efforts concertés dans ces domaines pourraient significativement améliorer le bien-être nutritionnel des deux populations. |
En ligne : | http://10.2.0.27//cda/ebooks/ANIKED_Samya_2024.pdf |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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200041491 | 10444 | Support papier | Salle des thèses/PFE (RDC) | Docteur vétérinaire | Consultation sur place Exclu du prêt |