Titre : | Angiostrongylose à Angiostrongylus cantonensis : étude épidémiologique au Maroc |
Auteurs : | EL BOUZIDI Oumayma, Auteur ; BOURQUIA Maria, Auteur ; ZAHRI Abderrahmane, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Rabat : IAV Hassan II, 2024 |
Format : | 124 |
Langues: | Français |
Mots-clés: | Angiostronylose ; Angiostrongylus cantonensis ; Ver pulmonaire du rat ; Zoonose ; Méningite éosinophilique ; Rat ; Hérisson ; Mollusques ; Rabat- Salé-Kénitra ; Oriental ; Nador. |
Résumé : |
L'Angiostrongylose, causée par le nématode parasitaire Angiostrongylus cantonensis, est une maladie zoonotique d'importance croissante qui affecte principalement le système nerveux central chez les humains et les animaux. Elle est considérée comme l'une des principales causes de méningite éosinophilique chez l'homme et peut infecter un large éventail d'hôtes animaux.
Cette étude, menée dans les régions de Rabat-Salé-Kénitra (Rabat et Salé) et de l’Oriental (Nador) au Maroc, a cherché à examiner la présence d'A. cantonensis chez plusieurs types d'hôtes : les rats (hôtes définitifs), les mollusques (hôtes intermédiaires) et les hérissons, un nouvel potentiel hôte accidentel récemment apparue dans la littérature scientifique et considéré comme une bio-sentinelle. L'objectif principal visait à mieux comprendre la situation épidémiologique de l’Angiostrongylose à travers l’étude du parasite chez les hôtes intermédiaires dans ces villes. Un total de 3 rats, 19 hérissons et 284 mollusques ont été collectés et analysés au niveau du laboratoire de l’unité de parasitologie et des maladies parasitaires durant une période de 6 mois. Les rats et les hérissons ont subi des autopsies complètes, tandis que les mollusques ont été traités à l'aide d'une technique de digestion artificielle visant à détecter la présence de larves du parasite. Malgré une recherche approfondie, aucune preuve de la présence d'A. cantonensis n'a été trouvée chez aucun des hôtes examinés. Ces résultats sont significatifs pour plusieurs raisons. Premièrement, ils suggèrent que le risque de transmission d'A. cantonensis dans les régions étudiées est actuellement faible, voire inexistant, ce qui est une donnée rassurante pour la santé publique locale. Cependant, ils soulignent également l'importance d'une surveillance continue, en particulier en raison des modifications environnementales, telles que l'urbanisation et le changement climatique, qui pourraient potentiellement favoriser l'introduction et la propagation du parasite dans de nouvelles zones géographiques. Cette recherche représente une avancée importante, car il s'agit de la première étude portant sur la présence d'A. cantonensis au Maroc. Elle fournit des bases solides pour des enquêtes épidémiologiques futures sur la distribution de ce parasite en Afrique du Nord et renforce la nécessité d'études plus larges pour comprendre pleinement les risques potentiels pour la santé publique dans cette région. |
En ligne : | http://10.2.0.27//cda/ebooks/EL_BOUZIDI_Oumayma_2024.pdf |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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200041458 | 10412 | Support papier | Salle des thèses/PFE (RDC) | Docteur vétérinaire | Consultation sur place Exclu du prêt |