Titre : | Impact environnemental de la production des pâtes et du couscous au Maroc : Analyse de l’empreinte carbone du blé dur de la culture à la fabrication finale |
Auteurs : | BOUAZAR Othmane, Auteur ; NAIMI Mustapha, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Rabat : IAV Hassan II, 2024 |
Format : | 109 |
Langues: | Français |
Mots-clés: | Empreinte carbone ; Blé dur ; Analyse du cycle de vie (ACV) ; Gaz à effet de serre (GES) ; Réduction des émissions ; Pâtes et couscous ; Changement climatique. |
Résumé : |
Le changement climatique représente un défi majeur pour l’agriculture mondiale, et la culture du blé dur, essentielle pour la production de pâtes et de couscous, n’échappe pas à cette réalité. Ce projet de fin d’études (PFE) a pour objectif d’analyser l’empreinte carbone de la filière blé dur au Maroc, depuis la culture des céréales jusqu’à leur transformation industrielle. Face à l’indisponibilité des données locales spécifiques, une approche alternative a été adoptée : l’élaboration d’un guide théorique pour l’analyse du cycle de vie (ACV) afin de déterminer l’empreinte carbone des pâtes et couscous en se basant sur des références issues de la littérature scientifique internationale. Cette méthodologie a été conçue pour être adaptable à des recherches futures plus localisées.
L’empreinte carbone est donc étudiée à travers une analyse théorique qui se base sur des données d’études menées en Italie, en Suède et aux États-Unis. La phase agricole, identifiée dans la littérature comme la principale source d’émissions, représente environ 52,31 % des émissions totales, avec une moyenne de 0,624 kg CO₂e par kilogramme de blé dur produit dans les contextes analysés. La transformation industrielle en pâtes et couscous contribue également aux émissions, mais de manière moindre, avec une empreinte carbone de 0,569 kg CO₂e en moyenne. Selon les données disponibles, l’empreinte carbone totale de la filière blé dur, de la culture à la production finale des pâtes, s’élève à environ 1,193 kg CO₂e par kilogramme de produit fini. Ces chiffres sont fortement influencés par les pratiques agricoles, notamment l’usage d’engrais azotés, responsables de 40 % des émissions agricoles, notamment sous forme de protoxyde d’azote (N₂O), un gaz dont le potentiel de réchauffement global est 298 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone (CO₂). Afin de réduire l’empreinte carbone de la filière, plusieurs stratégies sont proposées en s'appuyant sur la littérature. L’agriculture biologique, par exemple, pourrait réduire les émissions de 20 à 25 % en éliminant les engrais chimiques et les pesticides. Par ailleurs, la substitution d'ingrédients d’origine animale, tels que les oeufs, par des protéines végétales pourrait diminuer les émissions de CO₂ de 31 %, abaissant l'empreinte carbone de 1,79 kg CO₂e à 1,22 kg CO₂e par kilogramme de pâtes. Enfin, des pratiques agricoles alternatives, comme la rotation des cultures avec des légumineuses, permettraient de réduire l’empreinte carbone de 34 %, atteignant une moyenne de 0,27 kg CO₂e par kilogramme de blé dur dans des systèmes de rotation, contre 0,415 kg CO₂e en monoculture. La réduction du labour et l’adoption du non-labour constituent également des mesures importantes, avec une réduction de 52 % des émissions de CO₂ par hectare, passant de 1172,8 kg CO₂e/ha pour le labour conventionnel à 829,9 kg CO₂e/ha pour le non-labour. |
En ligne : | http://10.2.0.27//cda/ebooks/BOUAZAR_Othmane_2024.pdf |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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200041449 | 10403 | Support papier | Salle des thèses/PFE (RDC) | Ingénieur Agronome | Consultation sur place Exclu du prêt |