Titre : | Etude rétrospective du parasitisme dans les produits de la pêche au Maroc (2013-2023) |
Auteurs : | EL KADIRI Hamza, Auteur ; BOUCHRITI Nourredine, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Rabat : IAV Hassan II, 2024 |
Format : | 119 |
Langues: | Français |
Mots-clés: | Maroc ; Poissons ; Parasitisme ; Parasites ; Infestation. |
Résumé : |
Le secteur de la pêche maritime joue un rôle socio-économique crucial au Maroc, étant l’un des piliers de son économie nationale. Toutefois, il est essentiel de souligner que les produits de la pêche peuvent transmettre diverses maladies, y compris des maladies parasitaires, à l’homme. Les parasites peuvent être préjudiciables à la santé du consommateur ou rendre les produits impropres à la consommation constituant ainsi un motif de saisie et de refoulement.
L'objectif principal de cette étude a été d'évaluer l'étendue du parasitisme chez les poissons débarqués dans les ports de la Méditerranée et de l'Atlantique du Maroc, ainsi qu’au niveau des poissons commercialisés dans les halles à marée et les marchés de gros. Pour ce faire, nous avons compilé les résultats de 11 études expérimentales menées le long du littoral marocain entre 2013 et 2023. Ces études ont réalisé une inspection visuelle directe des parasites sur un échantillon global de 6 524 pièces de poissons appartenant à 76 espèces. Parmi ceux-ci, 1 907 proviennent de la Méditerranée dont 648 du port de Tanger, 166 du port de M'diq, 203 du Cap de l'Eau, 78 du port de Nador et 812 de stations d'échantillonnage lors de la campagne de prospection dirigée par le comité scientifique de recherche de l'INRH. De plus, 3 503 échantillons proviennent de l'Atlantique Nord : 580 de Casablanca, 229 de Safi, 336 d'Essaouira, 175 de Larache, 124 d'El Jadida, 99 de Mehdia, 1 192 du marché de gros de Casablanca et 768 du marché de gros de Tamesna. Enfin, 723 échantillons viennent de l'Atlantique Centre : 376 d'Agadir, 132 de Tan-Tan et 215 d'Inezgane, ainsi que 391 de l'Atlantique Sud : 265 de Laâyoune, 39 de Boujdour et 87 de Dakhla. Parmi les 76 espèces de poissons étudiées, 42 étaient infestées par des parasites soit un taux d’attaque de 55%. Sur un total de 6 524 pièces examinés, 1 538 présentaient une infestation, ce qui correspond à une prévalence globale de 23,6%. Au total, 17 348 parasites ont été identifiés, donnant une abondance globale de 2,7 parasites par poisson et une intensité globale de 11,3 parasites par poisson infesté. Les nématodes représentaient la majorité des parasites détectés (76,75%), suivis par les protozoaires responsables des formations xéno-parasitaires (14,91%), les cestodes (4,55%), et enfin les isopodes (1,28%). Les résultats ont également révélé que le sabre argenté (252 échantillons), la grande castagnole (318 échantillons) et la rascasse de fond (7 échantillons, bien que peu nombreux) appartiennent aux catégories de poissons hautement à très hautement infestés, avec des prévalences respectivement de 85,71%, 82,39% et 68,25%. Il convient de noter qu'une tendance générale vers des paramètres d'infestation plus faibles a été observée au cours des années récentes. La Méditerranée et l'Atlantique Centre affichent les prévalences les plus élevées, avec respectivement 26,48% et 28,22%. En revanche, l'Atlantique Sud présente la prévalence la plus basse, à 19,69%. Les sites présentant les risques relatifs les plus élevés sont les ports d'Agadir, Boujdour et Essaouira ainsi que la halle d’Agadir, ce qui nécessite une surveillance renforcée en termes de parasitisme des produits de la pêche. |
En ligne : | http://10.2.0.27//cda/ebooks/EL_KADIRI_Hamza_2024.pdf |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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200041403 | 10366 | Support papier | Salle des thèses/PFE (RDC) | Docteur vétérinaire | Consultation sur place Exclu du prêt |