Titre : | Étude de l’exploitation et de la biologie des petits pélagiques aux ports de Laâyoune, Tan-Tan et Boujdour |
Auteurs : | AMAGOUSS Mohamed, Auteur ; DRIOUCH Hassan, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Rabat : IAV Hassan II, 2024 |
Format : | 125 |
Langues: | Français |
Mots-clés: | Petits pélagiques ; Port de Laâyoune ; Port de Tan-Tan ; port de Boujdour ; structure démographique ; exploitation ; reproduction. |
Résumé : |
Le présent travail a pour but de contribuer à l’étude de la biologie et l’exploitation des petits pélagiques aux ports de Laâyoune, Tan-Tan, Boujdour et Tarfaya. L’aspect biologie concerne les volets croissance et reproduction tandis que l’étude de l’exploitation est appréhendée par les débarquements, les zones de pêche, la démographie, l’effectif et l’effort de pêche.
Deux approches ont été adoptées, la collecte directe des données à travers la réalisation d’un échantillonnage biologique et la réalisation d’une enquête auprès des professionnels. Ainsi l’exploitation de la base des données Maia de l’ONP et de l’INRH. En 2023, les pics de production ont été enregistrés en août à Laayoune, atteignant 38 mille tonnes, ainsi qu'en octobre à Tantan avec 22 mille tonnes, à Boujdour avec 16 mille tonnes, et à Tarfaya avec 7 mille tonnes. Durant les 5 premières mois de 2022, 2023 et 2024, Laâyoune a connu une production élevée en 2022 (47 mille tonnes) due à un effort de pêche accru, mais une diminution progressive de cet effort a réduit la production en 2023 (9 mille tonnes) et encore plus en 2024. À Tan-Tan, malgré une augmentation de la production en 2022 due à un effort de pêche accru, les années suivantes ont enregistré des baisses consécutives. Boujdour a vu une augmentation des unités actives en 2024, avec des variations de production en fonction de l'effort de pêche. L'analyse de la capture par unité d'effort (CPUE) a révélé des fluctuations significatives dans les rendements des pêcheries selon les mois et les années. Les captures spécifiques ont montré des schémas distincts : absence d'anchois à Boujdour, fluctuations du maquereau à Laâyoune et domination des captures de la sardine malgré une diminution en 2024. La structure en tailles des petits pélagiques telles que la sardine, le maquereau, l'anchois et le chinchard a varié, indiquant des changements dans la composition des populations. L’analyse taille-poids à montrer une allométrie minorante (B inférieur à 3) pour toutes les espèces débarquées aux ports de la zone d’étude que ce soit pour la sardine, le maquereau ou bien l’anchois. La variation mensuelle des stades de maturité sexuelle a montré que : Pour la sardine à Laâyoune en 2023, l'activité principale de reproduction s'est déroulée durant l'hiver, avec une activité secondaire au printemps. En 2024, une intense activité de reproduction a été observée en avril et mai, bien que normalement elle est moins intense que celle de l’hiver. À Tan-Tan, en 2023, l'activité de ponte principale a également eu lieu en hiver, avec une activité secondaire au printemps. A Boujdour en 2023, l'activité de ponte a été observée en février et mars, suivie d'une diminution au printemps, avant de reprendre en novembre et décembre. Pour le maquereau à Laâyoune, l'activité de reproduction en 2024 a été intense entre février et avril. À Tan-Tan, l'activité principale de reproduction de l'anchois en 2024 s'est déroulée entre avril et août. La taille à la première maturité sexuelle de la sardine à Laâyoune reste relativement stable entre 2023 et 2024, avec des valeurs autour de 161,3 mm en 2023 et 161,6 mm en 2024. |
En ligne : | http://10.2.0.27//cda/ebooks/AMAGOUSS_Mohamed_2024.pdf |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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200041328 | 10299 | Support papier | Salle des thèses/PFE (RDC) | Ingénieur Agronome | Consultation sur place Exclu du prêt |