Résumé :
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La présente étude a pour objectif d’identifier les facteurs de variation et d’évaluer leur effet sur le taux de fertilité à l’œstrus induit, après la mise en place de deux protocoles de synchronisation des chaleurs (GPG et GPG+PRID®delta) chez des vaches laitières dans trois élevages situés au Nord du Maroc. Ces facteurs sont : l’élevage, la race, le rang de vêlage, la note d’état corporelle au début du traitement, le niveau de production laitière, la saison de vêlage, le type de traitement hormonal utilisé, la cyclicité avant traitement, le stade du cycle au début du traitement et l’intervalle vêlage-traitement. L’étude a concerné 187 vaches cyclées et non cyclées, de races Holstein et montbéliarde, primipares et multipares, réparties en 3 classes selon NEC au début du traitement (première classe: 3), puis en 2 classes selon la production laitière (faibles productrices: PL0.05). Les principaux résultats de notre étude ont révélé un taux de fertilité globale de 33,7%. Il a été de 34,5%, 32,35% et 32,5% respectivement pour l’élevage 1, 2 et 3. Les vaches de race Montbéliarde ont manifesté un taux de fertilité de 38,9%, plus élevé que celui observé chez les vaches Holstein. Ce taux a été plus faible chez les femelles primipares (25,7%) en comparaison avec les multipares (38%). Les vaches avec une NEC supérieure ou égale à 3 lors de la mise en place du traitement ont présenté un taux de fertilité plus élevé (38,7% et 36% respectivement) que celles avec une NEC inférieure de 3 (21%). La saison de vêlage a influencé les taux de fertilité qui sont de 30,5%, 27,4% et 48,7% pour les femelles ayant vêlé respectivement en automne, hiver et entre le printemps et l’été. En plus, le taux de fertilité est de 35,5% pour les femelles produisant
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