Titre : | L’insémination artificielle chez la brebis : Revue bibliographique |
Auteurs : | MAACHE Mouad, Auteur ; DERQAOUI Lahcen |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Rabat : IAV Hassan II, 2023 |
Format : | 134 |
Langues: | Français |
Mots-clés: | Brebis ; conservation/dilution du sperme ; insémination artificielle ; l’induction/synchronisation. |
Résumé : |
Résumé :
La brebis est une espèce à activité sexuelle saisonnière caractérisée par l’alternance entre saison sexuelle et anœstrus saisonnier. De plus, la fonction de reproduction chez cette espèce – comme chez d’autres - est au croisement de plusieurs facteurs environnementaux tels que la saison, le niveau alimentaire…, et intrinsèques tels que la génétique, la santé,… Ainsi, l’éleveur a recours aux techniques de reproduction assistée pour l’induction et la synchronisation des chaleurs dans des programmes d’insémination artificielle ou de reproduction à contre saison De ces faits, découle notre objectif de réaliser une étude bibliographique sur la situation de ladite technique chez cette espèce. L'appareil génital mâle comporte plusieurs organes qui fonctionnent ensemble afin de produire et déposer le sperme dans les voies génitales femelles. Les principaux organes sont les testicules, les épididymes, les canaux déférents, les glandes annexes, l'urètre et le pénis. L’appareil génital femelle comprend les ovaires et les voies génitales à savoir l’oviducte et l’utérus et les organes d’accouplement : le vagin et la vulve. Par la suite, afin de pouvoir effectuer l’insémination artificielle, il est recommandé de procéder à la préparation du bélier deux mois avant (surtout en dehors de la saison sexuelle) pour permettre aux gonades de produire un sperme de bonne qualité. Une fois cette phase achevée, la récolte du sperme sera entamée. Cette dernière se fait chez le bélier suivant deux méthodes : le vagin artificiel ou l’électro-éjaculateur. Le sperme ainsi obtenu sera soumis aux examens macroscopique (volume, consistance, couleur le pH, …) et microscopique (motilités massale et individuelle, concentration, viabilité, anomalies des spermatozoïdes). Le sperme ne doit pas présenter des modifications macroscopiques ou des anomalies microscopiques pour passer à l’étape suivante : la conservation. Le sperme récolté doit être dilué afin de garantir sa conservation. La dilution du sperme du bélier peut se faire par deux méthodes : le lait écrémé ou diluant à base de jaune d’œuf. Ce dernier donne de meilleurs résultats. Avant l’insémination artificielle, il faut procéder à l’induction/synchronisation des chaleurs qui représente chez la brebis. L’objectif est d’avoir des brebis en chaleurs dans un intervalle de temps précis. Pour cela, on fait appel à des méthodes soit zootechnique (flushing, effet bélier et traitement lumineux) ou hormonales (progestagènes, prostaglandine F2α, mélatonine. Puis viens la phase finale : l’insémination artificielle proprement dite. Deux techniques majeures ont été utilisées : chirurgicale (laparoscopie ou laparotomie médiane) et non chirurgicale (vaginale, cervicale et intra-utérine trans-cervicale). Le choix de la méthode d’insémination dépend de la possibilité de traverser le col utérin en raison des nombreux replis qu’il présente. Le taux de gestation peut atteindre 50% pour l’IA vaginale profonde en semence fraiche mais ne dépasse pas 15% en semence congelée. Quand l’IA est réalisée en intra-cervicale profonde, le taux de gestation peut arriver à 80% ou ne dépasse pas 30% (25 à 30 %) en utilisant respectivement la semence fraiche ou congelée. Pour les méthodes chirurgicales ; l’IA par laparoscopie avec du sperme congelé donne des résultats satisfaisants varient entre 60 et 80% similaire aux résultats obtenus par saillie naturelle. Toutefois, le taux de gestation en IA par laparotomie médiane est plus faible : 61%. À cause du stress chirurgical. En conclusion, le bénéfice de cette pratique se présente par une amélioration génétique du cheptel ovin et une abolition du caractère saisonnier de la reproduction ovine ce qui augmente le rendement de l’éleveur. En revanche l’insémination artificielle est une pratique qu’il faut développer en exploitant les résultats obtenus dans les autres pays mais selon notre contexte d’élevage et selon les caractères des races ovines au Maroc avant de l’adopter. |
En ligne : | http://10.2.0.27//cda/ebooks/MAACHE_Mouad_2023.pdf |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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200041088 | 10075 | Support papier | Salle des thèses/PFE (RDC) | Docteur vétérinaire | Consultation sur place Exclu du prêt |