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Résumé :
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L'urbanisation représente l'un des défis majeurs qui contribuent à la tendance prédominante de remplacer les terres agricoles par des utilisations à forte valeur foncière comme le logement, les activités industrielles et commerciales, en raison d'une croissance significative de la population. Pour faire face à ces défis et améliorer la durabilité urbaine, l'intégration d’une planification urbaine, prenant en compte l'agriculture urbaine et péri-urbaine, contribuera à atténuer l'insécurité alimentaire et à réduire l'impact négatif du changement climatique tout en améliorant le développement social et économique. Ce travail a pour objectif, l’analyse des changements d'occupation/utilisation des terres dans la région métropolitaine de Casablanca et ses villes environnantes. Cette partie du territoire nationale montre une croissance urbaine rapide au cours des trois dernières décennies au détriment des terres agricoles. Ce phénomène de rurbanisation a été étudié grâce à des images satellitaires de type Landsat 5 et 8 d’une résolution de 30mètres, classifiées par différentes méthodes à savoir le maximum de vraisemblance, le support vector machine et les réseaux de neurones artificiels qui ont servi par la suite à la détection du changement d’occupation du sol et le calcul de l’indicateur SDG 11.3.1 en utilisant les outils SIG. Une comparaison entre les différentes méthodes a été réalisée. Le résultat obtenu affirme que la méthode de classification par réseaux de neurones artificielles offre la meilleure précision de 97.36%. Ensuite, sur la base des résultats obtenus, on a remarqué que la ville de Casablanca et ses périphéries reconnaissent une augmentation des zones artificielles d’environ 45% et une régression des terres arables de 42%. On a déduit aussi à partir de l’analyse de l’indicateur SDG 11.3.1 que la consommation de terres des provinces Médiouna, Mohammedia et Nouaceur a été plus rapide que la croissance de la population, ceci est dû à une urbanisation rapide et incontrôlée au détriment des terres agricoles, d’où la nécessité de développer un nouveau cadre conceptuel de régénération des systèmes de terres basé sur la mise en œuvre de l'agriculture urbaine et péri-urbaine dans les sites dégagés de ces zones en utilisant le sol des parcelles qui seront construites.
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