Titre : | Estimation du bilan fourrager dans les systèmes de production ovine dans la province de Rehamna |
Auteurs : | EL BAKALI Chamel, Auteur ; EL AAYADI Soufiane, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Rabat : IAV Hassan II, 2023 |
Format : | 103 |
Langues: | Français |
Mots-clés: | Bilan fourrager ; ovins ; sécheresse ; autonomie fourragère ; zone aride. |
Résumé : |
Résumé : Les zones arides dépendent largement de la production des cultures fourragères pour subvenir aux besoins de leur cheptel, mais la suffisance de cette production est remise en question. Dans ce sens, notre étude vise à évaluer la disponibilité alimentaire dans les systèmes de production ovine dans une région aride du Maroc, afin de déterminer si les ressources fourragères sont suffisantes pour nourrir les ovins. Pour ce faire, un questionnaire semi-directif a été adressé à 30 éleveurs issus de cinq communes territoriales de la zone de Rehamna. Après une analyse descriptive des données collectées, nous avons réalisé une analyse factorielle de Hill and Smith, suivie d'une classification ascendante hiérarchique afin d’identifier les différents types d'élevages existants. Pour chaque type identifié, nous avons estimé le bilan fourrager pour un éleveur type, en utilisant la méthode recommandée par la FAO, afin d’évaluer les apports par rapport aux besoins alimentaires des ovins. Quatre types d'élevage distincts sont identifiés. Le premier type (T1) regroupe des éleveurs ayant une superficie agricole totale et une taille de cheptel réduites. Le deuxième type (T2) comprend des éleveurs avec une taille de cheptel et une superficie moyennes. Le troisième type (T3) est composé d’éleveurs ayant des superficies agricoles et une taille de cheptel modérées, mais supérieures à celles du deuxième type. Enfin, le dernier type (T4) concerne les grands éleveurs disposant de vastes superficies et détenant le plus grand effectif d’ovin. L’estimation du bilan fourrager et la confrontation des apports aux besoins en UF des ovins par type d’élevage révèle que le T1 représente le déficit le plus élevé (24%), avec des apports insuffisants couvrant seulement 76% des besoins, et une autonomie fourragère de 17% provenant essentiellement des parcours et des terrains cultivés non récoltés. Le T3 présente également un déficit énergétique élevé de 20% et une autonomie fourragère de 11,78%, dépendant principalement des concentrés pour répondre aux besoins du troupeau. Le type T4 s’occupe troisième avec un déficit de 5%, mais bénéficie d'une autonomie fourragère élevée grâce à des cultures fourragères pratiquées en irriguée et à de vastes superficies de pâturage. Enfin, le type T2 présente le déficit le plus faible de 2% et parvient à répondre au mieux aux besoins énergétiques des ovins. Pour les quatre types d’élevage identifiés, le coefficient d'autonomie fourragère reste inférieur à 50%, ce qui indique que le niveau de production de fourrage au sein des exploitations dans cette zone aride ne permet pas de satisfaire même la moitié des besoins alimentaires du cheptel. Cependant, la présence des superficies en irrigué atténue ce résultat comme en témoigne l’autonomie fourragère enregistrée pour le T4 (46%). Pour le T1, bien que l'autonomie fourragère soit plus élevée par rapport aux types 2 et 3, elle ne satisfait que 76% des besoins, en combinaison avec les autres aliments achetés, ce qui conduit au bilan fourrager le plus déficitaire. Ainsi, la sécheresse a un impact important sur la production de cultures fourragères dans cette zone. Des recommandations ont été formulées pour combler ce déficit en fournissant des apports externes adaptés à chaque type d’élevage. |
En ligne : | http://10.2.0.27//cda/ebooks/EL_BAKALI_Chamel_2023.pdf |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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200041014 | 10022 | Support papier | Salle des thèses/PFE (RDC) | Ingénieur Agronome | Consultation sur place Exclu du prêt |