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Résumé :
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Ce mémoire à un double objectif, on va évaluer l’apport du système GNSS dans la photogrammétrie et la topographie dans une première et une deuxième partie successivement. D’une part, dernièrement la technique utilisant les Systèmes Globaux de Navigation par Satellites " GNSS " et le Système de Navigation Inertielle " INS " pour le géoréférencement direct des photographies aériennes est devenue possible, elle peut même remplacer l’aérotriangulation classique, grâce à la disponibilité du GNSS et au coût de plus en plus réduit de l’inertiel. De notre part, nous avons tenté en collaboration avec la Société des Etudes de Projets et Réalisation des Travaux " SEPRET " d’étudier les méthodes d’intégration et de calibrage du système GNSS/INS en photogrammétrie à travers une recherche bibliographique, afin d’évaluer l’influence de certains facteurs sur l’aérotriangulation assistée par GNSS seul et par GNSS/INS. L`expérience consiste aux opérations suivantes : ▪ Calcul de l`aérotriangulation classique. ▪ Calcul de l`aérotriangulation assistée par GNSS. ▪ Calcul de l`aérotriangulation assistée par GNSS en introduisant les paramètres de la dérive. ▪ Calcul de l`aérotriangulation assistée par GNSS/INS. L’étude est établie sur un bloc de 121 photographies en utilisant un nombre variable de 24 jusqu’à 4 points de contrôle au sol, qui représentent 6 configurations différentes. L’analyse des résultats de nos tests montre que : • Le premier test a révélé que le géoréférencement indirect a donné le meilleur résultat, mais dans la configuration ou il y a 24 points d’appui. • Il a été conclu que lors du deuxième test, l’intégration des données du GNSS peut conduire à des résultats acceptables si l’en comparent avec l’aérotriangulation classique avec un nombre minimum des points d’appui peux aller jusqu’à 4 points. • L’introduction des paramètres « Dérive » dans l’aérotriangulation assistée par GNSS améliore la précision à condition d’avoir des chaînes de points de contrôle à chaque bord de la bande pour jouer le rôle des bandes transversales. • L’ajustement avec la combinaison GNSS/INS ne peut pas éliminer l’usage de points de contrôle au sol pour directement géoréférencer les photographies aériennes, mais son apport en terme du temps alloué au calcul de l’aérotriangulation est important. D’autre part, Le GNSS est un système de positionnement global et de navigation par satellite qui englobe le GPS, GLONASS, le futur GALILEO et d’autres systèmes. L’intégrité et la compétitivité entre ces systèmes permettent une amélioration de la qualité de positionnement. Cette partie a été mené sur deux volets, premièrement une étude bibliographique mettant en relief le système GNSS et l’étude de l’interopérabilité et la compatibilité entre ces systèmes, ensuite la réalisation d’un teste expérimentale traite l’apport de ce système dans les travaux topographiques à partir d’une comparaison basée sur plusieurs facteurs d’évaluations. Cette expérimentation consiste à faire le levé d’une parcelle située dans la région du Rabat en utilisant le mode Stop and Go, afin de comparer les observations issues du GNSS, GPS et GLONASS avec le même levé par la station totale en se basant sur la qualité du positionnement, le PDOP et l’exactitude des déterminations. Les résultats obtenus à partir de ces tests expérimentaux montrent que le système de positionnement GNSS est plus performant, parce qu’il permet d’accélérer le rythme en raison du temps nécessaire pour résoudre l’ambiguïté, ainsi que ces résultats tolérables, après on trouve le système GPS, et le système GLONASS vient en dernier lieu malgré les améliorations qui a subi dans les dernières décennies.
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